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Le phénomène Flammes Jumelles fait de plus en plus parler de lui. Ce qui est décrit de ce parcours peut aider, autant qu'il peut enfermer. C'est pourquoi j'ai eu envie de mettre mon grain de sel de psy pour offrir ce que j'aurais aimé trouver, pour décortiquer tout cela et aider à avancer vers un mieux-être, individuel et (peut-être) conjugal. Un pont entre le psy et l'énergétique qui pourra, finalement, profiter à tous ceux qui se sentent mal dans leur couple, qu'ils se reconnaissent dans les Flammes Jumelles ou pas. Du moins c'est ce que je leur souhaite de tout coeur.

Runner – chaser, on ne peut pire !

Runner – chaser, on ne peut pire !

Non, mais arrêtez tout de suite, c’est même pas la peine !

Bon, que nous dit la psychologie sur les différentes combinaisons possibles ?
Bien évidemment, sur le podium, nous avons les couples sécure-sécure. Chacun est bien dans ses baskets, a des attentes raisonnables pour le couple, n’a pas besoin de combler des manques énormes. L’équilibre parfait.
Quoique, même si en théorie tout est nickel , j’ai vu passer dans mon cabinet de consultations de très nombreux couples qui « avaient tout pour réussir », mais butaient sur des difficultés, voire se séparaient, pour des raisons autres que l’équilibre relationnel.
 

(Non, mais revenez, il y a quand même du positif!)

En deuxième position, on a les sécure-anxieux. En effet, si le sécure est attentif à l’anxiété de son partenaire, il peut répondre à ses attentes en augmentant ses preuves d’amour et d’attachement. Ce n’est pas du tout cuit, mais c’est possible.

Ensuite, ex aequo, nous avons les sécure-évitant, les anxieux-anxieux et les évitant-évitant.
De la même façon que pour les sécure-anxieux, le sécure, s’il est complètement sécure pourra peut-être se satisfaire de ce que l’évitant veut bien lui donner. Mais il est possible qu’il se sente, au bout du compte, malgré tout frustré de ne pas recevoir grand-chose.
Pour les deux autres, c’est un peu « ça passe ou ça casse »
Les anxieux-anxieux, qui ont besoin d’être rassurés, besoin immense d’amour peuvent se combler l’un l’autre, en étant, le plus souvent, dans la fusion. Ça peut complètement dégouliner d’amour. Tout comme l’un peut se sentir étouffer à un moment, ou peut se remettre en question après parfois plusieurs années « mais qui suis-je, moi, individu, en dehors de ce couple ? »
Les évitant-évitant forment des couples un peu à part, plutôt « partenaires » que couple amoureux, ils naviguent en parallèle. Cela peut les satisfaire s’ils sont réellement sur la même longueur d’onde. Mais, encore une fois, selon le niveau d’évitement, l’histoire personnelle, l’un ou l’autre peut se sentir frustré.

Je n’ai pas parlé des ambivalents. Eux seront, en fonction de ce que l’autre a à lui offrir, tantôt évitant, tantôt anxieux. Et, comme on fonctionne en miroir, le plus souvent ils prendront le côté opposé à leur autre  (Un évitant avec un ambivalent, donnera très probablement un combo évitant-anxieux)

Hors catégorie, nous avons les évitant-anxieux. Ce sont des opposés, ils ont des attentes tellement différentes qu’il est impossible de pouvoir y répondre. Selon les scientifiques, c’est l’échec quasi assuré.

En outre, comme dans toute relation nous fonctionnons selon « effet miroir », c’est-à-dire que la personne en face de nous va nous refléter nos difficultés, nos défauts et qualités, les choses que nous avons à travailler, nos blessures… et qu’en relation de couple, cet effet est démultiplié, imaginez ce que cela peut donner dans un couple de cette trempe.

L’évitant va se sentir étouffer de plus en plus et fuira, réellement, psychiquement ou symboliquement, ce qui va angoisser l’anxieux qui déploiera alors tout ce qui est en son pouvoir pour retenir son « autre ».

Etre seul, d’une manière générale, et quel que soit notre style d’attachement, est plus simple à gérer qu’être en couple. Pas d’autre,  pas de miroir. Pas de miroir, pas de reflet. Pas de reflet, pas de travail nécessaire. Pas de travail nécessaire, la paix.
Dans le couple de guerriers (oui il faut l’être pour s’attaquer à telle difficulté), ce travail, vous l’avez compris va être encore plus important. Parce que ça va aller trifouiller dans la blessure, de plus en plus profondément. Jusqu’à ce qu’on comprenne que ce n’est pas l’autre qui va panser nos plaies, réparer nos bobos émotionnels.
On peut dès lors comprendre que, si réellement notre âme a fait ce pari de se séparer pour se retrouver ici bas et faire un travail de la mort-qui-tue… ben ça allait évidemment être au travers d’un évitant et d’un anxieux.



Est-ce que ce travail doit être absolument de trouver comment s’accorder ? NON
La réunion, qui est vue comme le Saint Graal, n’est pas le but ultime.
Lorsqu’on s’accroche à tout prix à notre autre, en attendant qu’il change suffisamment pour accéder à cet équilibre, c’est qu’on n’a toujours pas compris. Et, dans l’idée des Flammes, ça signifie que ça sera rebelote dans la prochaine vie.

Le travail sera de trouver en soi comment s’auto-guérir. Comment s’aimer et se respecter suffisamment pour ne pas avoir BESOIN de l’autre.
(Ce sera l’objet d’un prochain post:)

 

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques, interrogations, témoignages…
Et pour un accompagnement : contactez-moi en mp :)

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